Alors qu'Air France a démenti les affirmations du Canard Enchaîné selon lesquelles l'entreprise ferait face à une multiplication des sabotages sur ses appareils, voici un point sur les secteurs les plus exposés aux risques de radicalisation.
L'un des kamikazes du Bataclan avait travaillé à la RATP, la régie des transports parisiens. L'attentat de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, lors duquel un homme a décapité son patron et foncé sur une usine, s'est produit sur un site classé Seveso. Un mois après les attentats du 13 novembre, le PDG d'Aéroports de Paris annonçait qu'une quinzaine de personnes travaillant à Roissy et Orly s'étaient vus retirer leur accréditation pour «comportements inquiétants»... Il y a environ 20.000 fichés S en France; des personnes potentiellement menaçantes pour la «sûreté de l'État», parfois soupçonnées de lien avec la mouvance terroriste. Voici les secteurs les plus sensibles.