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Myriam Keyzer n’a pas toujours été aussi libre et sereine. Celle dont la famille a joint un culte secret alors qu’elle était âgée de deux ans aura mis près de trente ans avant de lever le voile sur les sévices qu’elle y a subis, et qui l’ont poussée à s’évader une fois devenue adulte.
La Sherbrookoise, qui s’inspire aujourd’hui de son parcours pour assister la croissance personnelle d’autrui et qui a écrit trois livres, affirme que cette enfance qu’elle n’a pas choisi n’est en rien ce qui la définit.
« Il n’y en a pas eu, d’enfance », nuance d’ailleurs Mme Keyzer, qui garde secret le nom de cette grande secte dévouée au catholicisme où elle a grandi, notamment parce que plusieurs membres de sa famille s’y trouvent encore.
Née en Belgique, Mme Keyzer se souvient avec détail de son arrivée au Québec, dans les années 70. Ses parents, qui avaient été charmés par de nombreuses rumeurs à propos du culte en question, avaient entrepris ce grand changement de cap familial. 
« Ils avaient de grandes convictions religieuses, raconte-t-elle. C’était une époque avec beaucoup de changements dans l’Église, et ils cherchaient une solution. Ce qu’on leur a vendu n’était pas loin des pensionnats, mais ça s’est avéré être complètement différent de la réalité. »
Déjà, les traumatismes ont commencé pour la jeune Myriam : tous les membres de la famille ont été séparés dès le premier jour. « Je me souviens de la couleur des murs, et de la sensation de désespoir qui m’habitait quand j’ai réalisé que je ne reverrais jamais ma famille », confie-t-elle, qualifiant cette blessure comme la plus grande qu’elle a vécue à ce jour. 
Voir également:
Grandir dans une secte... et en sortir
Tag(s) : #secte, #manipulation mentale, #ex-adeptes, #escrocs sectaires, #escrocs
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