Ils sont égyptiens et ne croient pas en Allah. Depuis la révolution, certains jeunes n'hésitent plus à se déclarer ouvertement athées... A leurs risques et périls.
Depuis plus de dix ans, Ayman Hassan* mène une vie de clandestin. Il habite au Caire, dans le quartier des pyramides, avec ses parents. Mais tous les jours ou presque, il parcourt 30 kilomètres et affronte des heures d'embouteillage pour gagner le centre-ville et chercher, auprès d'autres jeunes, désoeuvrés comme lui, un peu de liberté.