Dans une tribune publiée en 2002 et intitulée « la charia incomprise », le directeur du centre islamique de Genève juge que le sida est une « punition divine » et soutient le principe de la lapidation des femmes adultères, qu’il relativise ainsi : « Parce qu’il s’agit d’une injonction divine, la rigueur de cette loi est éprouvante pour les musulmans eux-mêmes. Elle constitue une punition, mais aussi une forme de purification ». Ces propos lui vaudront d’être licencié de l’enseignement public en Suisse.