Dans notre démocratie si la liberté d’opinion est totale, son expression publique est elle encadrée par la loi. Cette dernière sanctionne en effet pénalement ce qu’elle ne juge pas admissible au regard de ses principes, qu’il s’agisse des propos injurieux ou diffamatoires, des propos de haine ou d’incitation à la haine ou des propos discriminatoires ou incitant à la discrimination. L’islamisme radical présente un tel danger pour la liberté des esprits et des corps que l’on ne peut que se demander, avec Mohamed Sifaoui, s’il ne convient pas de pénaliser son expression publique.