Je connais Benoît Hamon depuis quelques années. Un billet paru tout récemment sur Médiapart rappelle que sa main n’a pas toujours tremblé à propos d’islamisme. Nous avons mené ensemble, à ma demande, une campagne de soutien à la liberté d’expression d’Ayaan Hirsi Ali en 2008. Cette députée néérlandaise d’origine Somalienne souvent traitée d’« islamophobe » était alors menacée de mort — elle l’est toujours — pour avoir écrit le court-métrage Soumission. Un film contre le sexisme en Islam réalisé par Théo Van Gogh, qui l’a payé de sa vie.