Il ne pourra plus enseigner dans la fonction publique. Vendredi, le tribunal administratif de Rennes a confirmé la révocation d’un enseignant de Rennes soupçonné de radicalisation. Ce dernier, proche de la sphère salafiste, contestait la décision du rectorat. La justice lui a donné tort.
L'alerte avait été donnée fin 2015, après les attentats de Paris. Surveillé par les services de renseignement, l’enseignant avait fait l'objet d'une assignation à résidence, décrétée dans le cadre de l’état d’urgence. En janvier 2017, le ministère de l’Education nationale avait révoqué le professeur, estimant ses activités non compatibles avec son métier d’enseignant.