Pendant quelques secondes, les deux hommes se sont fait face à travers les portes vitrées de la gare de Besançon. L’un, tout juste ordonné prêtre, a croisé le regard de l’autre, parti de l’Eglise avec fracas, quatre ans plus tôt, pour vivre avec la femme qu’il aimait jusque-là dans la clandestinité. Deux mondes parallèles. Au dernier moment, le jeune prêtre a bifurqué vers une autre sortie pour éviter d’avoir à saluer son ancien professeur au séminaire.