Quelque 3,2 millions d'Irlandais étaient appelés aux urnes vendredi pour dire s'ils veulent ou non maintenir le délit de blasphème dans la Constitution, nouveau référendum marquant la prise de distance de l'Irlande d'avec sa forte tradition catholique.
Ce scrutin est organisé en même temps que l'élection du nouveau président, une fonction honorifique.
Les bureaux de vote fermeront à 22H00 (21H00 GMT) et les résultats sont attendus samedi soir ou dimanche matin.
Le blasphème est défini dans la loi irlandaise de 2009 sur la diffamation comme tout propos ou action "grossier ou injurieux à l'égard des éléments sacrés d'une religion", pouvant ainsi causer "l'indignation des fidèles".