Une église évangélique s’implante tous les dix jours en France. A Toulon, un pasteur incarne ce succès discret mais certain. Une réussite permise par la modernisation, des financements et la mise au rabais des miracles.
Ses lèvres tremblent légèrement, ses yeux se ferment, se crispent, et une larme s’échoue doucement sur son visage. Les bras tendus autour d’un peu de pain et de vin dans une position quasi-christique, Christian Fondacci, pasteur évangélique toulonnais, prophétise en ce soir de novembre 2017. "Ça sera très douloureux cette année", annonce-t-il gravement. Dans le coin, une caméra le fixe…