La jeune femme aurait animé des conversations sur la messagerie cryptée Telegram, au cours desquelles elle aurait encouragé des projets de départs vers la Syrie et des actions violentes.
Elle sera jugée à l’automne pour un attentat raté à la voiture piégée près de Notre-Dame de Paris en 2016. Inès Madani va comparaître de mercredi à vendredi pour des faits plus anciens, qui avaient révélé son rôle de mentor auprès d’aspirants djihadistes.
La jeune femme, 22 ans, originaire de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), sera jugée devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour association de malfaiteurs à visée terroriste.
Il lui est notamment reproché d’avoir, entre mars 2015 et juin 2016, animé un ou plusieurs groupes sur la messagerie cryptée Telegram, sur lesquels il était question de projets de départs vers la Syrie ou d’actions violentes, projets qu’elle aurait encouragés.