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Seul leur amateurisme aura permis d'éviter un carnage. Après un été 2016 marqué par l'attaque au camion-bélier du 14 juillet à Nice (Alpes-Maritimes) et l'assassinat d'un prêtre à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), la France échappait à un nouvel attentat - à la voiture piégée, cette fois.
Le 4 septembre 2016 était découverte, près de Notre-Dame de Paris, une Peugeot 607 remplie de bonbonnes de gaz accompagnées d'un système de mise à feu artisanal : une couverture imbibée de gazole, liquide difficilement inflammable, au contraire de l'essence. Une erreur qui aura permis d'éviter un bain de sang, le véhicule ayant été stationné à proximité d'un restaurant bondé.
La stupeur viendra en outre du profil des auteurs de cet attentat raté : un commando de jeunes femmes, parfois mères de famille, radicalisées et téléguidées depuis la Syrie par un certain Rachid Kassim, instigateur de plusieurs autres attaques.
Elles seront interpellées quelques jours plus tard, l'une dans le Vaucluse, les autres en région parisienne – un trio qui s'apprêtait à frapper de nouveau. Ces quatre femmes, ainsi que d'autres accusés ayant eu des rôles secondaires, comparaissent à partir de ce lundi devant la cour d'assises spéciale de Paris, seule habilitée à juger les crimes terroristes. Elles encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Toutes comparaîtront détenues. Le procès doit se dérouler jusqu'au 11 octobre.
Attentat raté de Notre-Dame : les radicalisées aux bonbonnes devant les assises
Tag(s) : #attentats, #islam, #islamisme, #religion, #secte
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