Photos érotiques envoyées à des employés, fête dans des boîtes de nuit, accusations de népotisme… Le plus important allié évangélique de Donald Trump, Jerry Falwell Jr., est éclaboussé par des scandales de mœurs. Les révélations sur son style de vie pourraient-elles nuire à son influence auprès de cet important groupe soutenant le président ?
Au soir du 19 juillet 2014, le DJ suédois John Dahlbäck déversait ses rythmes house au Wall Lounge, boîte de nuit de Miami. Parmi les centaines de fêtards se trouvaient Jerry Falwell Jr., sa femme Becki Falwell et des membres de leur famille.
Les images de la soirée arrosée, révélées par Politico, sont problématiques pour Falwell : l’un des principaux leaders de la communauté évangélique blanche aux États-Unis, Jerry Falwell Jr. dirige la Liberty University, un établissement conservateur qui interdit à ses étudiants de danser. L’Université interdit aussi l’usage d’alcool – une faute passible de renvoi.
« Il n’existe aucune photo de moi au Wall, où à quelque autre boîte de nuit », a réagi M. Falwell, avant que le site ne lui révèle qu’il possédait les photos en question. Appelé à commenter par la suite, il a dit que les photos avaient « sûrement été altérées dans Photoshop ».
L’épisode du Wall est pourtant loin d’être le plus embarrassant des scandales déterrés par la presse au sujet de Jerry Falwell Jr., qui, selon des collègues, aime discuter avec des cadres de l’Université de ses exploits sexuels.