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L’histoire a commencé par une « banale » affaire de harcèlement scolaire en 2018. Un enfant de 6e d’un collège de la banlieue tourangelle est traqué par une petite peste. La direction du collège réagit et dirige l’enfant blessé vers la psychologue scolaire, Mme X. Nous sommes aux alentours du mois de février 2019.
Pendant des semaines, rien d’extravagant n’émerge de ces rencontres classiques entre une thérapeute qui travaille dans l’établissement depuis de nombreuses années et un jeune élève en souffrance. On comprend juste que la psychologue en question vient parfois chercher l’enfant en plein cours pour lui prodiguer des soins. Une méthode qu’elle aurait appliquée avec d’autres élèves, sans que personne dans le collège n’y trouve à redire.
Appels répétés sur le portable d'un enfant
Juillet arrive, les vacances commencent ; les choses se compliquent lorsqu’une mère de famille s’aperçoit que son fils reçoit des coups de fil sur son portable personnel de la part de Mme X. Lors de l’échange qui s’ensuit, la psychologue conseille à la maman, éberluée, d’emmener le garçon de 12 ans voir un curé tourangeau pour qu’il « l’exorcise de ses maux ».
La mère interdit alors formellement à la psychologue de reprendre contact avec son fils. À la fin du mois d’août, à la veille de la reprise des cours, elle contrôle le sac de son petit et y trouve de la littérature religieuse, des médailles de saints par dizaines, des pierres « miraculeuses »… Elle comprend alors que son enfant est sous influence depuis plusieurs mois et que les relations toxiques avec la psychologue n’ont jamais cessé.
