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Lors d’une journée pédagogique, nous, enseignants, avons été formés par un "coach". Ce pseudo-expert était un imposteur. Quelle perte de temps…
Seize heures. Fin de la "journée pédagogique". Le visage figé, notre formateur quitte la classe en nous saluant à peine. Un groupe de collègues s’est formé au seuil de la porte. Désordonnés, les commentaires fusent à propos de cette journée ratée. Nous sommes en colère, fatigués, angoissés. Un sentiment prévaut : on s’est moqué de nous. Mais pourquoi cela nous frappe-t-il à ce point ? Que s’est-il passé ? Pour le comprendre, un détour s’impose.
Inutile de préciser qu’en 15 ans de métier j’ai naturellement rencontré des formateurs qualifiés. "Qualifiés" car reconnus par une communauté élargie de pairs, par leur savoir-faire ou des productions scientifiques. Mais le milieu de la "formation continue" des enseignants est dominé par un modèle tel que la fonction de "coaching" y est devenue emblématique. Il suffit d’ouvrir un livret de formation pour s’en convaincre.
L’imaginaire cybernétique
Alain Supiot (1), juriste et professeur au Collège de France, nous éclaire précisément sur ce que révèle cette obnubilation du coaching. Il faut y voir l’une des innombrables émanations d’un imaginaire qui travaille nos sociétés en profondeur.
Les "coachs" de vie, ces imposteurs
Tag(s) : #escrocs sectaires, #escrocs
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