Un journaliste du "Parisien" s'est infiltré pendant plusieurs mois dans une salle de sport soupçonnée de communautarisme par les renseignements.
Enquête édifiante à lire ce lundi 28 septembre dans Le Parisien-Aujourd'hui en France. Un journaliste du quotidien s'est infiltré pendant plusieurs mois dans les entraînements de jujitsu brésilien d'un petit club de Savigny-le-Temple en Seine-et-Marne. Une salle surveillée par les services de renseignements qui la soupçonnent de communautarisme.
Cette salle est surnommée la Bulle. Aux manettes, il y a Abdallah, le référent sportif, sourire perpétuel, mais qui veille au grain. Ainsi, dans les vestiaires, tout le monde se douche en caleçon, la nudité est interdite. L'infiltré s'en rend vite compte : en se rhabillant, il se dévoile quelques secondes. Et dès le lendemain, sur le groupe Whatsapp des licenciés, Abdallah rappelle la règle : "Nous demandons aux adultes de se doucher en caleçon et d’utiliser une serviette pour se changer". Officiellement, rien à voir avec la religion, c'est parce qu'il y a des enfants et des ados. Au ministère des Sports, on précise que la consigne est de ne pas mélanger les mineurs et les majeurs, mais pas d'interdire la nudité.
Cette salle est surnommée la Bulle. Aux manettes, il y a Abdallah, le référent sportif, sourire perpétuel, mais qui veille au grain. Ainsi, dans les vestiaires, tout le monde se douche en caleçon, la nudité est interdite. L'infiltré s'en rend vite compte : en se rhabillant, il se dévoile quelques secondes. Et dès le lendemain, sur le groupe Whatsapp des licenciés, Abdallah rappelle la règle : "Nous demandons aux adultes de se doucher en caleçon et d’utiliser une serviette pour se changer". Officiellement, rien à voir avec la religion, c'est parce qu'il y a des enfants et des ados. Au ministère des Sports, on précise que la consigne est de ne pas mélanger les mineurs et les majeurs, mais pas d'interdire la nudité.