Un centre de désintoxication lié à l'Église de scientologie tente de reprendre ses activités en Ontario, malgré la fermeture de son seul établissement au pays pour pratiques dangereuses. L'organisation se heurte pour l'instant à la réglementation municipale.
« Narconon Cambridge est maintenant ouvert à la communauté », annonçait l’organisation au début de mai dans un communiqué, présentant son programme de désintoxication « éprouvé » comme une solution à la crise des opioïdes qui frappe la région de Waterloo, à l’ouest de Toronto.
Toxicomanes et alcooliques pourront se soigner grâce à des « techniques naturelles » et à un « processus de désintoxication en profondeur », ajoutait-on.
Or, en 2012, le gouvernement du Québec avait ordonné la fermeture du seul centre Narconon au pays qui avait pignon sur rue à Trois-Rivières.
Présent dans plusieurs pays, Narconon offre des traitements basés sur les écrits du fondateur de l’Église de scientologie, L. Ron Hubbard. Ceux-ci ne sont pas reconnus par la science et constituent un « danger pour la santé ou la sécurité des résidents », avait conclu l’Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie.